FERMÉ (Snif) – Floyd’s

B nous en avait beaucoup parlé. On avait même fait des tentatives tardives sans jamais réussir à y manger. Hier, nous avons été plus prévoyants en réservant. Floyd’s, c’est à première vue un petit bar, comme un bout d’Amérique. Diffusion de matches de base-ball et autres sports US (mais pas que), ours menaçant trônant sur l’un des murs rouge sombre, luminosité au minimum, le bar est ici une sorte de boudoir viril. Le tableau noir liste des petites choses à grignoter en mode tapas, mêlant cuisines américaine et française.

Pour accéder à la salle du restaurant à la décoration brute et boisée, aux tons beiges et grisés, il faut emprunter un petit couloir. Arrivée la première, on me laisse le choix, j’opte donc pour la grande table ovale et la banquette. En attendant le reste de la troupe, je parcoure l’alléchante carte des cocktails. Impossible de ne pas craquer donc. Je commande un No Future, Princess Cosmo, tout à fait de rigueur : vodka Pyla, Cointreau infusé aux airelles, jus de citron vert pressé, sirop de citron-pistache-fleur d’oranger maison, jus de griotte. Une belle entrée en matière. J préfèrera un The Good, The Bad, The Sazerac, à base de Rittenhouse 100 proof Rye, de feuilles de basilic frais, d’absinthe Nouvelle-Orléans et de bitter badiane-citron-celeri maison. Tu n’aimes pas les cocktails? Aucun problème, Floyd’s propose aussi une carte variée et raffinée de whiskies et de vins internationaux mais aussi de bières et de digestifs.

Dans l’assiette, inutile de proposer cette adresse à tes potes végétariens, car on est ici dans un véritable repère de viandards. T-Bone, ribs, bavette Angus, burger de pulled pork,…, bref, un vrai paradis pour les amateurs de viande, proposée ici à la mode ricaine (mais pas de panique, tu pourras quand même avoir une bavette saignante). L’addition peut grimper vite pour certains morceaux mais c’est le prix de la qualité. Car il faut bien le dire, on se régale. Pour ce qui est des desserts, ils sont dignes des quantités et du talent outre-Atlantique, à tel point que L prononcera ces mots : « J’préfère le cheesecake, il est plus light. »

Enfin, si tu es comme nous adepte du Sunday Roast, repas traditionnel dominical typiquement british, ou que tu en as marre des brunches parisiens, sache que Floyd’s le propose chaque dimanche. Le concept : partager en famille ou entre amis un plat de viandes rôties au BBQ, de la sauce gravy, des légumes et du Yorkshire pudding.

Autant de bonnes raisons pour découvrir et revenir chez Floyd’s !

Floyd’s. 11 rue d’Enghien, 75010 Paris.
Métro : Château d’Eau / Strasbourg-Saint-Denis / Bonne Nouvelle.
Restaurant ouvert du mardi au vendredi de midi à 15h00 et du mardi au dimanche de 19h30 à 23h00.
Premier service de 19h30 à 20h30, second service à partir de 22h00.
Formule lunch entrée + plat ou plat + dessert à 19 euros.
Entrées : 7-14 euros, plats : 8-40 euros, desserts : 8 euros.
Sunday Roast le dimanche de midi à 15h30 à 18 euros (réservation conseillée).
Bar ouvert du mardi au dimanche de midi à 15h00 et de 18h00 à 01h00.
Happy Hour du mardi au vendredi de 18h00 à 20h00 (bières, cocktails, softs).
Cocktails à 12 euros.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.