Wanderlust Part 1

Bon. J’avoue que je ne sais par où commencer pour te parler de Wanderlust, ouvert depuis mercredi et testé jeudi. On avait commandé le soleil pour l’apéro, et à 15h, c’était assez mal barré. Facebook nous disait déjà que la piste de roller  qui devait être installée le sera une autre fois à cause de cette foutue pluie. Pas grave en ce qui me concerne, la seule partie de mon anatomie que je comptais travailler était mon coude…

A 20h, on avait finalement tout : le soleil, les copains. Et l’enthousiasme, face à une terrasse dont la taille dépasse l’entendement dans une ville comme Paris. Petit podium DJesque dans un coin, petite musique. Sympa. On espère que le son, et l’ambiance, monteront en puissance au fil des heures. On admire la vue sur la Seine, et on pense déjà aux possibilités que peuvent offrir cet endroit. En tête, de la bonne musique, de celle qui fait bouger les corps de dizaines (voire de centaines?) de personnes, levant les mains au ciel, souriantes, heureuses. On rêve aussi d’une ambiance propice aux rencontres, si rare dans la capitale.

Direction le bar, ou plutôt l’un des bars disséminés dans l’espace. Carte limitée. Pas de cocktails ou de softs élaborés. Bières à 7 euros. Idem pour le verre de vin. La  bouteille de blanc à 23 euros nous paraît finalement être un bon compromis. Comparé à certains endroits où elle est à 18, ça fait un peu mal à la CB. On doit reconnaître qu’il est bien meilleur, et le lendemain le mal de crâne est inexistant quand avec la bouteille à 18 euros il te colle pendant trois jours. On a échangé un mal pour un autre.
Mais la terrasse déchire et la vue est belle. Et il y a les copains.

Wanderlust, je sais que Paris et la législation doivent te contraindre énormément pour te permettre l’ouverture d’un endroit comme ta maison, mais quand même. F est à l’entrée, seul. Une personne de sexe féminin doit aller lui permettre de faire partie des élus car oui, l’entrée est filtrée.
Il y a du monde, mais l’immensité du lieu ne nous semblait pas justifier le poireautage. Bah si. Espérons qu’il ne devienne pas intense, là aussi.
Mais la terrasse déchire et la vue est belle. Et il y a les copains.

On est en rade de pif. Retour au bar. Un peu plus bondé. Un peu trop de jeunes fil(le)s à papa lâchant facilement la gold pour des magnums. Et plus de bouteilles au prix initial de la carte. C’est 35 euros minimum à présent.
Mais la terrasse déchire et la vue est belle. Et il y a les copains.

On a faim. Là où tu aimerais pouvoir dire « colle-moi un croque pas cher et je te kifferai jusqu’à la fin de mes jours », tu devras te contenter de quelques sandwiches intéressants, préparés par un chef, et de pizzas. Rations limitées pour des tarifs qui le sont beaucoup moins.
Mais la terrasse déchire et la vue est belle. Et il y a les copains.

Au Wanderlust, tu dois faire la queue au bar pour commander ta bouteille, puis tu te la ramènes comme un grand jusqu’à tes amis assoiffés. Les serveurs ici ne sont visiblement là que pour débarrasser les verres ou y vider ta bouteille. On t’interpelle aussi en anglais… We’re totally fluent in English but guys… Seriously?
Mais la terrasse déchire et la vue est belle. Et il y a les copains.

Wanderlust se trouve au sein de la Cité de la Mode et du Design, un grand ensemble sur plusieurs niveaux donnant sur la Seine (tu l’auras déjà compris). Un tas d’espaces communiquant les uns avec les autres. Où chacun pourrait circuler de l’un à l’autre dans la joie et la bonne humeur. Pas toujours apparemment. Impossible hier soir d’aller de la terrasse du bas à la terrasse du haut sans ressortir et donc, accessoirement, refaire éventuellement la queue. Très bien pensé.
Mais la terrasse déchire et la vue est belle. Et il y a les copains.

C’était le deuxième jour du Wanderlust. Et on sait tous que les premiers jours ne sont jamais vraiment simples. Alors on va lui laisser le temps de s’installer, de se présenter. On a du mal à savoir si le but est d’attirer les ados friqués ou les trentenaires qui, certes gagnent leur vie, mais ne souhaitent pas pour autant dépenser 200 euros pour quelques verres. D’ailleurs, si on veut du chic, on ira rive gauche (…). Malheureusement, une fois de plus, Paris est capable de nous faire rêver avec des lieux d’exception, tout en limitant leur gigantesque potentiel. Trop de règles et cet impératif presque systématique du lieu à la mode. L’essai est pour moi à transformer. Beaucoup de soirées à venir, des brunches, d’évènements… Je ne m’arrêterai donc pas là puisque je serai bien sûr trop tentée par le fait d’y faire un tour lors des chaudes journées et soirées d’été (enfin on espère).

Ce post peut paraître très mitigé.
Mais la terrasse déchire et la vue est belle. Et il y a les copains.

Wanderlust. 32 quai d’Austerlitz, 75013 Paris. Métro Gare d’Austerlitz / Quai de la Gare / Gare de Lyon.
Ouvert lundi de 18h00 à 3h00, du mardi au jeudi de midi à 3h00, les vendredis et samedis de midi à 5h30 et dimanche de midi à 23h30.

2 commentaires sur “Wanderlust Part 1”

  1. Ah Paris, la ville qui fait les choses à moitié. On imaginerait bien un gros Biergarten berlinois mais non…en tout cas très bel article.

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